Pour cette dix-huitième édition du forum Bâtir et Planifier, qui réunit chaque année les profesionnel·les de l’architecture, de l’urbanisme et du paysage, c’est le thème du confort qui a été choisi comme fil rouge. Rendez-vous le 28 novembre pour aborder ce thème passionnant!

Pendant que les jeunes continuent de crier leur colère devant l’inaction climatique, certain·es parlent d’agrandir les places de parc. Nos contradictions sont grandes et beaucoup de solutions se heurtent à un cadre législatif et normatif parfois inflexible, mais aussi à certaines habitudes difficiles à remettre en question. Pour atteindre nos objectifs climatiques, quelles limites devrions-nous imposer à notre confort ?

Difficile de caractériser le confort. La notion est multidimensionnelle, relative, culturellement construite à l’échelle individuelle comme collective. Elle a d’ailleurs considérablement évolué au cours des derniers siècles, à mesure que les moyens techniques et énergétiques à disposition nous ont progressivement permis de nous défaire de toute forme de contraintes de notre environnement, jusqu’à atteindre un monde de l’hyperconfort. Malgré sa complexité, on tend à considérer cette notion de manière objective, comme un idéal à toute société développée, et à concevoir sa croissance constante et sans limite comme un acquis non questionnable. Mais quel est son coût environnemental ?